Poésie

Une tempête de larmes

Je me tiens droite  Dans une salle de gens  À perte de voix  Ce n’est pas très plaisant  Je me sens coincée  Et l’air diminué  Je me sens bizarre  Comme par hasard  Les gens sont grands  Je me noie  Au centre d’un néant  Il n’y avait

Une tempête de larmes

Je te vois de loin Avec tes nuages gris Tu es revenue avec tristesse Mais très discrète Tu as pleuré sur nous Comme un ruisseau Mais en forme de goutte d’eau Qui nous a touché tout doux Tu es froide comme ton apparence Qui

Branquignol

Les yeux ancrés Les pensées démantibulées Où suis-je supposé regarder Positionner mes mailles à l’endroit Parcourir les périls de ma foi Qu’est-ce que croire ferait de moi J’en remarque divers Ceux qui préfèrent l’hiver À l’ombre de la solitude claire Sous la transparence perdue